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Miramas en duo.

Hello !

 Voilà un modèle qui se devait d'apparaître sur le blog, allez ! j'ai suffisamment tardé, aujourd'hui, je me bloque quelques heures et je vous le présente.


Cet été, les filles avaient prévu de partir en vacances au soleil toutes les deux, elles ont longtemps discuté de leurs priorités vestimentaires, voulant limiter le budget bagages dans l'avion.


C'est d'une seule voix qu'elles m'ont demandé de leur coudre une robe de plage ! Je leur ai alors présenté plusieurs patrons et c'est Miramas, de Myriam ( Belene Paris) qui a retenu leur attention.



Miramas est une robe Babydoll très mignonne, les filles ont choisi la version manches longues. Pour le col, j'ai cousu la première avec un col à volants et la seconde avec un col simple.


Le tissu est une viscose aspect soie, de chez Driessenstoffen. Elle est peu transparente et se travaille bien mais gros inconvénient pour ce type de robe froufroutante : elle froisse !


Si Inès voulait absolument une robe blanche, Valentine préférait le coloris sable.



J'avais pu lire que ce modèle taillait grand. J'ai donc choisi de couper pour chacune la taille inférieure à leur taille du commerce. 

La robe se devait d'être assez courte, j'ai recoupé les pièces 3 et 4 (devant et dos) de 11 cm.

Les pièces 8 (volant central) de 5 cm et les pièces 7 ( volant bas) de 2 cm.

Soit une longueur totale diminuée de 18 cm pour mes pintades qui mesurent environ 1,63 m.



Sur ce modèle, la surjeteuse a chauffé ! Les volants sont finis par des ourlets roulotté sur le haut, ce qui représente un joli métrage à ourler. Je n'ai d'ailleurs pas réalisé le froufrou du haut de l'emmanchure, lui préférant un montage classique.



C'est une robe d'un niveau 3/5 qui ne présente pas de difficulté particulière. Il faut cependant être patient car il y a beaucoup de fronces à préparer.



La finition au niveau du V de l'encolure pourrait être plus soignée, sur un tissu fin l'idéal serait même de le thermocoller pour éviter tout gondolage. 


Les poignets sont froncés grâce à un élastique passé dans une coulisse intérieure, c'est simple mais efficace.




En toute franchise, coudre deux Miramas à la suite était un coup à me lasser des fronces et des froufrous, mais au final, les filles semblent apprécier leurs robes et le rendu est vraiment mignon.


Elles étaient donc fin prêtes pour leurs vacances, les valises bouclées, la crème solaire et les maillots de bains à portée de mains, et elles n'ont pas pu partir, bloquées à l'aéroport pour un problème de carte d'identité (pourtant vérifiées avant le départ)


Les robes ont malgré tout été bien portées cet été et ce petit look bohème est une valeur sure les jours de forte chaleur.

Miramas a d'ailleurs tellement plu à la mini que je lui couds actuellement une nouvelle version, en noir, pour l'automne, et cette fois dans un tissu qui ne se froisse pas.



                                                                Bon week-end à vous !







Didi le camionneur !

 Hello !


  Il devait être question d'une toute autre cousette dans cet article de blog mais ça c'était avant ! 


Avant de craquer sur un tissu moumoute divinement chaud et douillet ! 

Avant de rentrer, de me mettre en quête du patron parfait et de coudre un sweat dans la foulée ! 


Allez, c'est parti pour l'histoire de Didi le camionneur !




De passage dans mon magasin de bricolage, je fis un détour par le rayon tissus avant de me rendre en caisse (je vous prépare d'ailleurs un article bricolage/relooking !) c'est là que je vis ce tissu moumoute trop canon ! Je le regardai avec envie, le tripotai, puis je me raisonnai, admettant que je n'en avais nul besoin.....avant d'en faire couper 1,40 m et de repartir en caisse, ravie, ma moumoute sous le bras !


J'ai immédiatement eu envie d'en faire un sweat...un sweat à col camionneur.

Je fis donc quelques recherches dans mes magazines afin de trouver un modèle qui me convienne : Le pull Didi de l'édition 17 de 2021 du magazine fibre mood était pile ce que je souhaitais : un sweat camionneur basique.


Mon sherpa (c'est le nom du tissu moumoute, terme qu'il est préférable d'utiliser quand  tu ne veux pas passer pour une couturière inculte !) Mon sherpa donc, étant peu extensible, j'allais devoir le coudre dans une taille légèrement supérieure à ma taille habituelle.


Les marges de coutures ne sont as comprises sur les patrons Fibre mood, ce serait donc facile d'y ajouter quelques millimètres. J'ai coupé mon 40 habituel et élargi un peu les marges de couture !



Les explications du magazine sont plutôt sommaires mais tout le montage du modèle est parfaitement détaillé sur le site et ça c'est top car si ce patron, d'un niveau 3/5 ne comporte pas de difficulté, le col camionneur qui requiert un peu de précision.


Mon tissu étant assez épais, j'ai choisi de couper la pièce col en deux parties afin d'avoir un intérieur de col plus fin et faciliter ainsi la pose de la fermeture éclair.


Un reste de jersey milano texturé écru a parfaitement fait le job et j'ai pu assembler mes deux parties col ensemble de façon à reproduire la pièce du patron de base.


J'ai utilisé un bord côtes du stock pour les poignets et la bande du bas et une fermeture éclair de récup recoupée à la bonne dimension pour le col ! 


Attention !  les manches m'ont semblé courtes lors du décalquage du patron, je les ai donc allongées de 2 cm. J'aurais pu allonger d'avantage car c'était encore juste, j'ai du coup compensé en jouant avec la longueur des poignets.



Mon sweat étant uni, j'ai voulu habiller le devant avec un logo brodé (réalisé avant assemblage) J'ai donc acheté le fichier de broderie machine sur un site connu. 


Afin de couper court aux polémiques latentes concernant l'utilisation des marques, j'ai préféré flouter le logo sur mes photos mais il semblerait que l'utilisation de ce type de fichier soit tolérée dans le cas d'une utilisation personnelle uniquement.


Broder sur du sherpa nécessite l'emploi d'un film plastique thermosoluble sur le dessus du travail en plus du stabilisateur utilisé en dessous afin de limiter l'invasion des bouclettes sur la broderie !


J'ai bien sur réalisé cette broderie en hors cadre afin de ne pas déformer mon tissu.



Mis à part l'allongement des manches, je n'ai apporté aucune modification à ce patron qui malgré l'épaisseur de mon tissu tombe plutôt pas mal. 


Je n'avais encore jamais cousu de col camionneur à fermeture et j'ai beaucoup aimé aborder ce point technique. Comme souvent, le fait de bâtir m'a aidée à rester précise dans mes coutures.


L'assemblage du sweat a été fait à la surjeteuse, doucement, sans forcer car le tissu est épais seul le col a été cousu à la machine à coudre.



Voilà sans aucun doute un patron que je vais garder sous le coude pour le coudre à nouveau en version sweat léger. 
Et hop ! le voilà en bonne place dans ma liste de patrons de basiques ! 



Mon sweat doudou a déjà été lavé et porté plusieurs fois et j'apprécie son confort. Reste à espérer que mon sherpa ne s'abîme pas trop vite.



Modèle : pull Didi - Fibre Mood 17-2021(ou en ligne)
du XS au XXXL

Niveau : 3/5

Fournitures : 1,40 m de sherpa écru, bord côtes du stock, une chute de milano pour l'intérieur du col et une fermeture de récup !

Points techniques : le col camionneur 

Mes modifs : manches allongées de 2cm mais 2cm supplémentaires auraient été encore mieux.

Mon avis : Un best, à garder !





Bonne fin de semaine à vous ! 









Andréa et la malédiction du hack !

 Hello !


 Après quelques mois d'hibernation couture, je comptais reprendre avec un petit projet "fingers in the nose" simple, plaisant, gratifiant, histoire de booster le mojo !


Plusieurs journées ensoleillées avaient rendu des couleurs à l'atelier et à la couturière blasée de grisaille.

C'est donc investie d'une énergie... toute relative que je sortis ce joli coupon de sweat marinière (acheté pendant les soldes chez Mondial Tissu) ! J'allais me coudre un sweat printanier !



Pour ce qui est du patron, j'avais repéré un chouette tuto sur Instagram : créer une patte de boutonnage volantée sur un patron de sweat de base. 


Le sweat de base, ce serait Andréa de Petit Patron couture, maintes fois cousu.


Je passai donc mon molleton en machine (cycle délicat !)...et c'est là que tout à commencé à déraper !

Après lavage, le coupon avait énormément rétréci, je n'avais plus qu'1,15 m...et il était complètement déformé : mon rectangle était devenu un parallélogramme sur lequel les rayures se retrouvaient de travers ! 


J'avais mon sweat en tête, pas question de renoncer. La découpe me donna des sueurs froides, parce que les rayures...ça nécessite des raccords ! Par manque de tissu, les manches seraient 3/4 et les raccords des manches aléatoires !



Afin de contrer ces petits aléas, j'allais me concentrer de ouf pour obtenir de super finitions ! Je bavais donc d'application en préparant ma patte de boutonnage, en fronçant mon volant. C'est toutefois emplie de perplexité que j'avançais dans le tuto ...et effectivement : il y avait une erreur au niveau des dimensions... erreur qui n'était signalée qu'à la fin du tutoriel.


Je réussis à masquer le truc en redoublant de concentration. Mon sweat fut enfin fini et.........c'était un ratage : le col volanté était joli mais il pendouillait lamentablement : mon molleton était bien trop léger pour ces volants ! Si selon l'avis de fifille n°2, c'était tout à fait portable, je doutais quand à moi de plus en plus, mon regard passait alternativement de mon sweat à la poubelle !


Déçue, je n'ai d'ailleurs pris aucune photo à ce stade et c'est bien dommage...."Allez, c'est un tissu en soldes, ne te tracasse pas, direction poubelle et tu commences autre chose, tu jettes rarement..."



Et bien non, foutu pour foutu ! j'ai démonté la patte de boutonnage ainsi que le col volanté et j'ai tout recommencé ! Sauf que le tissu du devant du sweat s'était énormément détendu à cette étape, ça gondolait de partout !



J'ai cogité un moment puis j'ai décidé de remplacer le volant par une dentelle légère sur la patte de boutonnage et de supprimer le col froufrouté au profit d'un bon vieux bord côtes !


J'ai donc coupé une nouvelle patte de boutonnage, à mes dimensions cette fois et je l'ai cousue sur le devant de mon sweat (distendu à souhaits !) ce fut périlleux mais, à part un petit pli disgracieux en bas de la patte, le résultat était correct.



J'ai ensuite coupé un col à la façon d'un col bombers dans un reste de bord côtes écru et je l'ai posé sur l'encolure.



Peut-être qu'un nouveau lavage pourrait resserrer le tissu ? Et heureusement, ce fut le cas ! 



Au final, j'aime beaucoup mon sweat printanier ! La patte de boutonnage n'est pas impeccable mais j'ai fait au mieux et ça passe, même pour mon oeil critique.

Ce tissu, composé majoritairement de coton est confortable mais il se froisse vite.

Les manches 3/4 ne choquent pas, d'autant plus que j'ai pour habitude de toujours relever mes manches.



Je comptais le porter col fermé et mes photos m'ont permis de me rendre compte que je le préférais ouvert ! 
Voilà un petit sweat décontracté et féminin, qui associé à un jean et une paire de baskets sera parfait les jours ou je n'ai pas envie de réfléchir devant mon placard le matin ! 


Bonne fin de semaine à vous !







Anouck pour l'automne.

 Hello !


 Nous voilà déjà en Novembre et qui dit automne, dit retour des petites vestes, manteaux et lainages en tous genres.


 J'avais beaucoup aimé le visuel du patron Anouck (joli lab) lorsque je l'ai croisé sur Instagram. Pensant qu'il n'existait qu'en kit, j'ai d'abord passé mon chemin. 


Mais les jolies versions se succédaient et j'étais de plus en plus tentée. Je suis donc allée faire un tour sur le site de la créatrice ...où j'ai acheté le pdf !



Si pour une fois la version manches volantées ne me plaisait pas des masses, la version A : avec épaulettes et poches droites était tout à fait à mon goût !


Je me suis donc mise en quête des fournitures nécessaires, impatiente de réaliser cette petite merveille.


C'est dans mon magasin de bricolage que j'ai pu acheter 80 cm de tissu, autant de ouatine et quelques mètres de biais assorti. J'avais en stock une sorte de double gaze écrue de qualité moyenne qui serait parfaite pour la doublure.



Ce patron est d'un niveau facile, le plus pénible sera à mon sens la pose de tout ce biais. Quand au matelassage, s'il n'a rien de difficile, soyons lucide, c'est une étape trèèèès longue. Si certaines se vident la tête en matelassant moi, ça me l'a plutôt prise...la tête ! Parce que je ne vous ai pas dit : mon joli tissu automnal à petites touches dorées était une viscose bien fluide !


Malgré un épinglage en règle, ça glissait, ça bougeait, bon, j'en suis tout de même venue à bout et j'aime beaucoup le résultat.



Si le tuto du modèle préconise de tracer les lignes de matelassage, je n'en ai tracé qu'une dans chaque sens au centre de chaque pièce à matelasser et j'ai utilisé le guide de matelassage de ma machine pour la suite.


J'ai découpé une taille 40 pour mon 40 du commerce. (Le format calques vous permet de n'imprimer que la taille voulue). et allongé le gilet de 3 bons centimètres. J'ai, du coup, allongé les poches de 2 cm et je les ai placées contre le bas de la veste.



Si le livret explicatif est suffisant pour effectuer le montage du gilet. Une vidéo sur la chaine youtube de la marque vous détaille chaque étape (c'est ICI) et ça, c'est un vrai plus. Et puis les marges de coutures de 1 cm sont comprises, le top !



J'ai essayé de soigner mes finitions pour qu'enfiler ce petit gilet soit toujours un plaisir. Ma ouatine étant assez épaisse, la pose du biais était un peu plus périlleuse car il m'a fallu dégarnir les bords et parfois forcer pour replier mon biais tout en masquant la couture d'assemblage précédente.




Vous pourrez saluer le souci d'accessoirisation de la tenue avec cette jolie mallette pile dans la bonne teinte (si fifille n°1 passe par ici, elle retiendra péniblement un fou rire car il s'agit de la mallette... de sa dinette ! ) bon, elle a depuis longtemps passé l'âge de jouer à la dînette que d'ailleurs sa soeur avait décimée ! Alors à moi la valisette ! 




Si vous me suivez sur Instagram, vous avez pu voir qu'à peine terminé, j'avais déjà mon gilet sur le dos tant il me plaisait !


Les mancherons ont été posés une semaine plus tard...je les ai d'ailleurs posés à l'envers et remis en place le lendemain !




Au final, voilà une petite cousette bien sympathique. 
Si le matelassage de la viscose et la pose de biais furent assez longs et pas super réjouissants, (en grande partie à cause de mes choix de tissu et de ouatine) tout le reste a été cousu facilement. 


Et le résultat, on en parle ? 
Je trouve cette petite veste mignonne comme tout et super pratique ! Elle réveillera une tenue monochrome et sera vite enfilée quand la fraîcheur sera un peu trop présente.





                                                                   Bonne semaine à vous !






Besoin d'une chemise ? Je dégaine le chouchou !

 Hello !


 Avec l'arrivée de l'automne, j'ai fait du tri et du rangement dans ma penderie. J'ai ainsi pu inventorier mes vêtements hivernaux et pointer du doigt ce qui me manquait.


Les années passant, je privilégie la qualité à la quantité, m'insurgeant régulièrement contre ces pièces récentes, peu portées et complètement avachies ou boulochées au bout de seulement quelques lavages.


C'est ainsi que je viens d'acheter deux nouveaux vêtements pour cet hiver : un pull et un gilet. Une composition idéale, un rendu hyper qualitatif ( le premier en soldes et le second neuf sur Vinted, faudrait pas pousser mémé dans les orties niveau tarif non plus !) euh...j'avais maintenant besoin d'une chemise à porter dessous ! Quelque chose de sobre, féminin, bien coupé et assez fluide...



Sans surprise, c'est vers mon patron de chemise habituel que je me suis tournée : La chemise Septembre du livre ma garde robe à coudre pour toute l'année (voir) de Charlotte Auzou. 


Si mon patron, décalqué et maintes fois utilisé tombe en morceaux, le résultat lui, est toujours parfait ! 

Je le couds en taille 40 ( ma taille du commerce) et tout tombe impeccablement : carrure, poitrine longueur...Un best ce patron ! En tous cas, parmi les nombreux modèles de chemises que j'ai pu coudre, c'est celui qui convient le mieux à ma morphologie.



Ma seule modification concerne toujours les pinces poitrine, que j'ai allongées et descendues d'un bon centimètre. ...Ah, et j'oubliais : il y a aussi l'encolure devant que je descends également d'un bon centimètre.


Le tissu utilisé ici est une popeline imprimée toute fine et fluide de chez Mondial Tissu. Sa qualité ressemble à s'y méprendre à celle des tissus liberty of London. Elle se coud sans difficulté et marque bien le pli. J'avais cette fois pris 1,40 mètres car je suis un peu lassée de devoir systématiquement jouer à Tétris à cause de ma phobie des chutes !



J'adore cet empiècement d'épaule qui revient légèrement sur le devant. La finition de l'empiècement dos (burrito) toujours super propre. 


Cette fois, j'ai voulu un col pointu et un chouilla plus large, j'ai donc redessiné la partie extérieure du col. Pour une tenue correcte mais pas cartonnée, j'ai thermocollé (thermocollant pour tissus légers) une des pièces col et une des pièces pied de col. Les poignets et la patte de boutonnage eux, ne sont pas thermocollés.



Ce motif floral très mignon m'avait beaucoup plu, tant par sa simplicité que par ses tonalités vaguement automnales. Je lui ai associé des petits boutons au contour blanc qui attendaient leur heure dans mon stock.



De par sa fluidité et sa forme légèrement ajustée, ma chemise sera parfaite sous un pull ou un gilet, yeahhh...c'était le but !



Voilà une pièce simple et classique qui ne déchaînera pas les foules mais qui sera beaucoup portée et s'inscrit parfaitement dans ma capsule d'automne !



Et puis coudre des petites fleurs est toujours un plaisir surtout avec LE patron qui va bien.

A peine finie et déjà portée, voilà une cousette comme je les aime !



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Bonne fin de semaine à vous !







Ma veste Sylvia.

 Hello !


Après un été à cuire dans son jus, il faut bien avouer que d'un coup, les petits matins se font frisquets en Lorraine ! 


Si le poêle a repris du service pour le plus grand bonheur des félins, vautrés, ventre en l'air, coussinets en extension devant la chaleur bienfaitrice, les vestes et petites laines ont refait leur apparition dans mon dressing.


C'est le moment idéal pour vous présenter celle que je porte quasi quotidiennement , celle que je viens de finir de coudre et dont je suis enchantée à tous niveaux : Ma veste Sylvia !




L'oeil du lecteur averti remarquera le match parfait entre ma nouvelle veste et le sac dont il était question dans mon dernier article (voir) 😄

Sylvia est assez méconnue sur la toile, et vu la qualité de ce patron, c'est bien dommage. Peut-être est-ce dû au fait que ce modèle n'est pas répertorié parmi les patrons du site de la créatrice : Anna Rose Patterns .Vous pouvez le trouver dans le livre manteaux et vestes (voir

Sylvia est une saharienne (j'adooore les sahariennes !) cintrée (j'adooore les vestes cintrées) avec un petit col officier et de jolis détails et finitions.




Elle nécessitera un tissu avec de la tenue mais pas trop épais (ou vous allez en baver avec les poches à soufflets !!!) 
Personnellement, j'avais un coupon de 3 mètres de gabardine qui dormait dans mon stock depuis plusieurs années, il allait être parfait pour ce projet. 


J'ai donc installé une aiguille jeans sur ma machine, (indispensable pour piquer correctement ce tissu  qualitatif à la trame super serrée).




Ce qui m'a charmée à la découverte de ce patron, ce sont ces finitions surpiquées façon jeans. J'ai d'ailleurs affirmé ce style en ajoutant quelques rivets.


La seule modification que j'ai apportée au patron concerne les fausses poches poitrine. Celles du modèle me paraissaient trop petites, je les ai donc redessinées puis à l'assemblage, je les ai agrémentées d'une surpiqure et d'un bouton .




La veste Sylvia n'est pas doublée, le patron propose une finition gansée du plus bel effet. J'ai ici utilisé une chute de ma chemise Septembre fleurie (voir) pour faire quelques mètres de biais ainsi que les pièces doublures des rabats de poches.




Rien de bien difficile dans la réalisation de cette saharienne. J'ai été d'ailleurs agréablement surprise de la coudre de façon aussi fluide (il faut dire que je suis fan de surpiqures et de jolies finitions !).
J'ai coupé ma veste dans mon petit 40 habituel, les marges de couture de 1 cm sont incluses, tout se met en place étape après étape, les explications photo du livre sont parfaites et chaque étape un peu plus ardue renvoie au cahier technique détaillé en fin d'ouvrage.




Je pensais un moment devoir accentuer la forme cintrée à l'aide d'un élastique coulissé au dos si le rendu n'était pas conforme à mes attentes, mais ce doute a été dissipé dès le premier essayage : la forme était juste parfaite.




J'ai juste repris la couture d'emmanchure sur un demi centimètre après essayage pour qu'elle tombe pile poil niveau carrure et basta ! 




Le seul point technique pas vraiment difficile mais demandant une certaine application concernera les poches à soufflets. J'ai pris le temps de bâtir pour que rien ne bouge. (okayyy, bâtir n'est plus guère à la mode chez les couturières actuelles mais ça me sauve bien souvent et me permet d'obtenir des coutures plus nettes et plus précises !)




Quelques rivets au niveau des poches, des boutons effet corne du stock (je voulais au départ mettre des pressions mais un coup d'oeil aux sahariennes de grandes marques a guidé mon inspiration !)


J'avais allongé mes pièces bas devant et dos de quelques centimètres lors de la découpe afin d'ajuster la longueur finale à l'essayage si besoin mais c'était inutile, la longueur prévue était suffisante pour un tombé au niveau des hanches ( il faut dire que je suis un chouilla plus petite que les statures patrons en général)




Vous l'aurez compris, je suis vraiment contente de cette cousette. Le rendu est joli, les finitions très "pro" Je peux la porter facilement, elle s'associera aussi bien à une chemise qu'à un tee-shirt ou même à un petit col roulé uni lorsque les températures vont encore perdre quelques degrés.


Un joli modèle qui mériterait d'être plus connu, j'espère que mon article y contribuera.

                                    


                                                                             Bonne fin de semaine à vous !